Les néons du supermarché bourdonnaient faiblement, projetant des reflets froids sur le sol brillant. L’air était frais, en contraste marqué avec la chaleur suffocante qui pulsait entre eux.
Cole avait terminé son service, mais il n’était pas pressé de partir.
Parce qu’il était encore là.
L’homme au foulard bleu — le même qui apparaissait à la même heure chaque soir, rôdant près du rayon fruits et légumes, lui lançant des regards chargés de tout ce que les mots ne pouvaient exprimer.
Ce soir-là, Cole ne voulait plus jouer la carte de la subtilité.
Il savait exactement ce qu’il faisait lorsqu’il levait les bras au-dessus de sa tête, faisant remonter son t-shirt moulant d’employé, dévoilant les sillons dessinés de ses abdos, cette ligne de poils descendant sous son jogging. Il savait que le mec le regardait.
Et il adorait ça.

Mais ce soir-là, il allait aller plus loin.
Il se retourna et marcha d’un pas délibérément lent vers le fond du magasin, vers la réserve faiblement éclairée — là où les caméras de sécurité captaient à peine, et où l’air était chargé de quelque chose de bien plus dangereux que l’odeur de carton et de marchandise stockée.
Il n’avait pas besoin de se retourner. Il entendit les pas qui le suivaient.
Quand il entra dans la salle de stockage, la porte se referma violemment derrière lui.
Et alors, on le plaqua contre les étagères métalliques.
Cole eut à peine le temps d’esquisser un sourire qu’une paire de mains fermes agrippaient déjà ses hanches, le plaquant contre le froid du métal, un corps dur collé au sien sans laisser le moindre espace entre eux.
Un souffle rauque effleura son oreille.
— « Ça fait toute la semaine que tu me chauffes. »
Cole se lécha les lèvres, son sourire s’élargit. — « Ah ouais ? Et tu comptes faire quoi, exactement ? »
La réponse arriva sous la forme d’une bouche qui s’écrasa contre la sienne, brutale, impatiente.
Et le jeu était terminé.
Ils se dévorèrent, leurs langues s’entrechoquant, leurs mains serrant, agrippant, revendiquant.
Cole sentit les doigts de l’homme au foulard glisser sous l’élastique de son jogging, le descendant juste assez. Sa queue faisait déjà mal, coincée entre leurs deux corps. La chaleur de la paume de l’autre homme l’enveloppant déclencha en lui une secousse de plaisir aiguë.
Putain. Ils n’allaient pas s’arrêter là.
Cole expira brusquement, attrapa sa ceinture et la défit d’un coup sec. Ses doigts s’enroulèrent autour d’une érection brûlante, arrachant un gémissement à l’autre homme, juste contre sa bouche.
— « Putain, Cole… »
Cole adorait ce son.
Et il était sur le point de l’entendre encore bien plus.
Sans dire un mot de plus, il se laissa tomber à genoux.

L’air de la réserve était chargé de chaleur, leurs souffles lourds, leurs corps vibrant d’une pure anticipation.
Cole, maintenant à genoux, leva les yeux vers l’homme au foulard bleu. Sa poitrine se soulevait rapidement, la ceinture ouverte, le jean légèrement baissé, sa queue dure, gonflée, exigeant de l’attention.
Cole se lécha les lèvres, ses doigts serrés autour des cuisses de l’autre pendant qu’il se penchait, provoquant, faisant durer le moment.
— « T’es nerveux ? » murmura-t-il, son souffle brûlant contre la peau sensible.
L’homme au foulard bleu expira brusquement, ses mains s’accrochant aux étagères métalliques pour ne pas flancher.
— « Pas une seconde. »
Cole sourit avec malice.
Et sans hésiter, il l’engloutit.
Le premier coup de langue humide fit tressaillir violemment l’autre homme, ses hanches réagissant dans un spasme incontrôlé.
— « Merde— »
Cole imposa le rythme immédiatement, lent au début, provocateur, ses lèvres se refermant fermement, sa langue tourbillonnant sur le gland avant d’en prendre davantage, centimètre par centimètre.
L’homme grogna du fond de la gorge, ses doigts s’enfonçant instinctivement dans l’épaisse chevelure de Cole.
Cole n’était pas pressé. Il voulait le faire se tordre, lui faire sentir chaque mouvement, chaque caresse de sa langue, chaque pression de ses lèvres.
Et ça marchait.
Le corps de l’homme au foulard se tendit sous son contact, ses cuisses tremblaient légèrement tandis que Cole l’aspirait plus profondément, sa propre queue palpitant de la chaleur brute du moment.
Il gémit autour de lui, la vibration fit grogner l’autre entre ses dents.
— « Putain, Cole—merde— »
Cole savait exactement ce qu’il faisait. Il contrôlait le rythme, la profondeur, l’intensité.
Et juste au moment où l’autre commençait à totalement perdre pied—
Il s’écarta.
Un claquement humide résonna dans la petite réserve quand Cole le relâcha, lui lançant un sourire de démon depuis le sol.
L’homme au foulard avait l’air brisé.
— « Mais c’est quoi ce bordel— ? » haleta-t-il, son corps tremblant, si proche, et pourtant cruellement privé de tout.
Cole s’essuya la bouche d’un revers de la main, toujours souriant.
— « Pas si vite, cow-boy. »
Il se releva, dominant à nouveau la scène, le saisit par la mâchoire et le força à lever les yeux.
— « J’en ai pas fini avec toi. »

La respiration de l’homme au foulard était hachée, tout son corps tendu par le désir, sa queue encore palpitante, perlante après que Cole l’a abandonné cruellement au bord.
Sa mâchoire était crispée, ses yeux sombres, pleins de frustration et de faim brute.
Cole esquissa un sourire arrogant.
Il adorait le voir comme ça. Désespéré. Affamé. Suppliant sans un mot.
Mais il en voulait plus.
Il devait le faire trembler.
Sans prévenir, Cole le retourna et le plaqua contre les étagères, son torse large appuyé contre son dos, sa bouche frôlant sa nuque.
— « T’as si envie de jouir ? » murmura Cole, sa voix pleine de domination.
L’autre homme expira brusquement, ses jointures blanchies à force de serrer les barres métalliques.
— « Putain, oui. »
Les mains de Cole glissèrent lentement le long de ses flancs. Ses doigts suivirent les muscles fermes de ses lombaires, puis descendirent plus bas, agrippant ses fesses avec force, les écartant juste ce qu’il fallait.
L’air dans la réserve devint soudainement encore plus brûlant.
Cole se passa la langue sur les lèvres, contemplant la vue parfaite et offerte devant lui.
Il baissa la main, ses doigts effleurant, testant sa préparation.
Un gémissement profond et tremblant s’échappa des lèvres de l’autre. Il se poussa instinctivement contre la main de Cole, suppliant en silence.
— « Putain, t’es déjà foutrement prêt pour moi. »
Cole ne perdit pas de temps.
D’une main agrippant la hanche de l’autre et l’autre se guidant vers l’endroit où ils en avaient tous les deux besoin, il se pencha, ses lèvres frôlant le bord de son oreille.
— « T’as intérêt à bien t’accrocher à cette étagère, cow-boy. »
Et alors, il le pénétra.
Un gémissement étouffé monta dans la gorge de l’homme au foulard, son corps s’étirant, acceptant Cole centimètre après centimètre.
Cole expira brusquement entre ses dents serrées. Putain, il était serré.
— « Merde, » grogna-t-il, ajustant sa prise.
Il se retira légèrement, puis revint en poussant plus profondément, s’enfonçant jusqu’au fond.
Le corps de l’autre trembla contre lui, son front tombant contre l’étagère métallique devant lui.
Cole resta immobile un instant, se contentant de le sentir, de profiter de la façon dont son corps se resserrait autour de lui.
Puis il commença à bouger.
Lentement au début. Profond. Contrôlé.

La respiration de l’homme au foulard était hâchée, tout son corps tendu de désir, sa queue encore palpitante, perlante après que Cole l’a laissé cruellement en plan.
Sa mâchoire était crispée, ses yeux sombres débordants de frustration et de faim brute.
Cole sourit avec suffisance.
Il adorait le voir comme ça. Désespéré. Affamé. Suppliant sans un mot.
Mais il en voulait plus.
Il avait besoin de le faire trembler.
Sans prévenir, Cole le retourna et le plaqua contre les étagères, son torse large collé à son dos, sa bouche frôlant sa nuque.
— « T’as tellement envie de jouir, hein ? » murmura Cole, sa voix chargée d’autorité.
L’autre homme expira brutalement, ses jointures blanchissant à force de serrer les barres métalliques.
— « Putain, ouais. »
Les mains de Cole descendirent le long de ses flancs, lentes et délibérées. Ses doigts parcoururent les muscles fermes du bas de son dos, puis plus bas encore, empoignant son cul avec force, l’écartant juste ce qu’il faut.
L’air de la réserve devint soudain encore plus brûlant.
— « Ouais, t’aimes ça, pas vrai ? » grogna Cole à son oreille.
L’autre homme gémit en réponse, ses doigts agrippant l’étagère si fort que ses jointures en blanchirent.
Cole n’avait plus aucune pitié, le pilonnant avec une faim brute et sans retenue.
Il le sentait approcher, son corps se contractant autour de lui, ses gémissements devenant des soupirs désespérés, affamés.
Cole adorait ça.
— « Te retiens pas, » ordonna-t-il en lui mordant l’épaule. « Je veux t’entendre. »
Alors il glissa une main vers l’avant, empoignant sa queue et la branlant au rythme de ses coups de reins implacables.
C’était tout ce qu’il fallait.
Tout le corps de l’homme au foulard se mit à trembler, son râle étouffé contre son propre avant-bras pendant qu’il jouissait violemment, son corps secoué, pressant Cole au plus profond de lui.
Cole gémit, resserrant sa prise, son propre orgasme le percutant comme un train lancé à toute vitesse.
— « Putain, putain— »
Dans une dernière poussée puissante, il s’enfonça jusqu’au bout et se déversa violemment, le remplissant, tout son corps tendu alors que le plaisir l’envahissait.
Son front se posa contre l’épaule de l’autre, leurs corps encore liés, leur respiration toujours chaude, lourde, haletante.
Pendant quelques secondes, aucun des deux ne bougea.
Puis, Cole se retira enfin, souriant en voyant les jambes de l’homme au foulard presque céder sous lui.
Il lui donna une petite tape sur le cul, souriant en entendant l’autre éclater d’un rire court.
— « T’es qu’un sacré enfoiré, » murmura l’homme au foulard, encore à bout de souffle.
Cole attrapa simplement le dessert oublié sur l’étagère et le plaça dans les mains de l’autre homme.
— « Tiens. Un petit truc sucré pour la prochaine fois. »
L’autre laissa échapper un petit rire, secouant la tête.
— « T’es un salaud arrogant, Cole. »
Cole se contenta de sourire, remonta son jogger et ressortit dans le supermarché comme si de rien n’était.
Parce qu’il le savait.
Ce ne serait pas la dernière fois.
